Quand Bordeaux rencontre Alexandrie
Imaginez un instant vous déambuler entre des colonnes pharaoniques en pleine Nouvelle-Aquitaine. Non, ce n’est pas le fruit d’un cocktail trop chargé la veille au soir, mais bien la réalité du Musée d’Aquitaine qui inaugure sa nouvelle exposition Vivre et mourir en Égypte, d’Alexandre le Grand à Cléopâtre. Oui, mes chers lecteurs, vous avez bien entendu, du 27 juin au 3 novembre 2024, Bordeaux se fait l’écho des murmures du Nil.
Une exposition qui a du chien (de Anubis)
L’exposition plonge ses visiteurs dans la période ptolémaïque, cette ère savoureuse où les Grecs et les Égyptiens fusionnaient plus que les ingrédients dans votre smoothie matinal. C’est un véritable crossover épique, style Avengers mais en sandales et tuniques. De la titulature d’Alexandre le Grand à la séduction politique de Cléopâtre, chaque artefact a une histoire à murmurer à l’oreille de ceux qui veulent bien écouter.
La muséographie? Un véritable festin visuel où bijoux, papyrus et fragments architecturaux racontent des tranches de vie quotidienne d’une époque où l’on vivait pleinement et mourait grandiosement, souvent entouré de statues énigmatiques et de hiéroglyphes mystérieux.
Au-delà d’une simple exposition
C’est bien beau de « voir » des pièces d’exposition, mais à Bordeaux, on « vit » l’exposition. Entre ateliers pour sculpter votre propre sphinx et séances de tatouage éphémère de cartouches pharaoniques, le musée pousse le concept d’immersion à un tout autre niveau. On y entre comme dans un temple, prêt à être initié aux mystères des ancêtres du kohl et des pyramides.
Et pourquoi ça nous parle, en fait?
Pourquoi, en 2024, un jeune moderne devrait-il se préoccuper de Cléopâtre et de ses amis grecs? Parce que, cher lecteur, l’histoire n’est pas juste une suite d’événements poussiéreux. C’est une série de leçons sur le « comment » vivre ensemble, gouverner avec sagesse (ou pas), et surtout, comment un bon eyeliner peut définitivement mettre votre regard en valeur.
L’exposition « Vivre et mourir en Égypte » n’est pas juste une leçon d’histoire. C’est un rappel que, malgré les millénaires, les passions humaines, les intrigues, les drames et les aspirations restent remarquablement constantes. Et Bordeaux, dans son éternel chic, sert ce rappel avec une pincée de grandeur.
Avant de vous laisser filer explorer
Alors, avant de retourner à vos swipes sur Tinder ou à vos vidéos TikTok, laissez-moi vous poser une question : ne serait-il pas exaltant de se connecter à ces vies antiques, si différentes et pourtant si proches de nos préoccupations actuelles ? Le Musée d’Aquitaine nous offre cette passerelle vers le passé, avec un verre de vin à la main et une invitation à débattre, apprendre et peut-être, juste peut-être, à vivre un peu comme les rois et reines d’antan.
Et pour ceux qui se demandent si cela vaut la peine de troquer une soirée Netflix contre une soirée au musée, la réponse est un retentissant oui. Parce qu’à la fin, vivre pleinement, c’est aussi embrasser d’où nous venons. Et qui sait, vous pourriez même y trouver une inspiration pour votre prochain costume d’Halloween ou, au moins, un nouveau sujet de conversation pour impressionner lors de votre prochain rendez-vous.
