Adieu au club des garçons
Commençons par remettre les pendules à l’heure : Bordeaux, ce n’est plus seulement le vin. C’est aussi un vivier de talents dans l’industrie technologique, et ce sont les femmes qui mènent la danse. Oubliez les stéréotypes éculés d’un monde numérique dominé par les hommes ; trois femmes intrépides de la Gironde sont en train de réécrire le code — au sens propre. Lors d’un événement vibrant à l’Espace Darwin, judicieusement nommé WE Days, ces pionnières n’ont pas seulement partagé leur expérience. Elles ont martelé un message puissant : la tech n’est pas un club de garçons.
La toile de Charlotte — de possibilités
Première en liste, Charlotte Berthaut, autrefois anesthésiste et maintenant fondatrice avisée de Dépist & Vous. Imaginez troquer le scalpel contre le logiciel, échanger le bloc opératoire pour un incubateur de startups. Le parcours de Charlotte n’est pas une reconversion professionnelle ordinaire — c’est un pari à haut risque dans un monde qui relègue souvent le chromosome XX aux arrière-salles du codage. Son outil ? Une application astucieuse conçue pour personnaliser le dépistage du cancer. Le hic ? Elle a traversé le brouillard du syndrome de l’imposteur en se demandant : « Que ferais-je si j’étais un homme ? » Spoiler : elle l’a fait quand même, brisant les plafonds de verre avec un compilateur de code à la main.
Problèmes technologiques et triomphes
Puis il y a Lena de Morgoli, dont la startup, My Veasytor, permet de visiter des appartements à distance, pilotés par des locaux sur place. C’est comme avoir un proxy que vous pouvez manipuler depuis votre téléphone. Mais voilà le hic — se jeter à corps perdu dans la technologie sans filet de sécurité. Lena met en garde : si vous ne pouvez pas déboguer, vous risquez de buguer. Et Charlotte ? Elle en est à son troisième consultant en technologie — preuve que même dans l’échec, il y a une leçon à trouver.
La sororité numérique
Parmi les récits brillants de succès, les vraies discussions portaient sur l’effort. Sophie Séverin, freelance en marketing web, a souligné l’importance des détails granuleux de la reconversion et de la formation continue. Digital Campus est devenu son arène, où le chômage rencontre une formation technologique financée à 100 %. Ce n’est pas seulement une histoire qui se vend ; elle résonne.
Réseautage ou échec
Le conseil pro de Sophie ? Exploitez vos anciens professeurs, fréquentez les espaces de coworking et, si possible, décrochez un mentor dans un incubateur. C’est ce mélange d’éducation formelle et de réseautage de terrain qui forge un candidat redoutable dans la tech.
Fin des gardiens de la porte
Au coucher du soleil sur les WE Days, un changement palpable persistait dans l’air. Il ne s’agissait pas seulement de femmes dans la tech. C’était un appel plus large — aux armes, aux codes, à l’innovation. Ces femmes ne se contentent pas de participer ; elles mènent la charge et changent la donne. Et elles ne demandent pas la permission ; elles réécrivent les règles, montrant que le domaine numérique n’est pas seulement ouvert aux femmes — il a besoin d’elles.
Alors, voici aux disrupteurs, aux codeurs, aux rêveurs infatigables qui brisent les barrières. Que leur tribu s’accroisse, et que le monde de la technologie en soit d’autant meilleur. Et à tous ceux qui prêchent encore l’évangile d’un sphère tech dominée par les hommes : Dégagez. Les femmes de la Gironde sont là, et elles sont là pour rester.