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par | 4 Avr 2024 à 08:04

Révolution beauté : Bordeaux casse les codes cosmétiques

À Bordeaux, une parapharmacie éphémère fait le pari fou de vendre des cosmétiques invendus à des prix défiant toute concurrence, tout en donnant une leçon de responsabilité à l'industrie de la beauté. C'est une claque sur la joue du consumérisme, un rappel punk rock que derrière chaque produit, il y a un choix : celui d'être beau, responsable, et économiquement malin.
Temps de lecture : 2 minutes

Un concept qui bouscule les codes

Imaginez un peu la scène : une boutique éphémère à Bordeaux, ville plus connue pour ses vignobles que pour ses innovations dans le secteur de la beauté, décide de mettre le monde des cosmétiques sens dessus dessous. Oubliez vos Chanel et autres Lancôme vendus à prix d’or dans les écrins feutrés des grands magasins. Ici, on parle de donner une seconde vie à ces lotions et potions que personne n’a voulu embrasser du premier regard.

Un trésor caché dans les invendus

C’est l’histoire d’une parapharmacie pas comme les autres, qui, au lieu de jeter l’éponge face à l’avalanche de produits invendus qui encombraient ses étagères, a décidé de jouer les Robin des Bois de la cosmétique. Avec des prix tellement cassés qu’on se demande si on n’a pas atterri au Black Friday sans le savoir. Sauf que là, c’est toute l’année.

La beauté durable, c’est possible ?

C’est bien joli de se tartiner la face de crème anti-âge en se disant qu’on va défier les lois de la gravité, mais si c’est pour que notre empreinte carbone fasse un triple salto arrière, on a raté un épisode. Cette initiative bordelaise, c’est un peu la claque sur la joue de l’industrie cosmétique, un rappel que la beauté, ça peut aussi rimer avec responsabilité.

Dans un monde où le dernier rouge à lèvres en édition limitée est parfois vu comme un sésame pour l’acceptation sociale, cette parapharmacie éphémère nous rappelle que le vrai luxe, c’est peut-être de ne pas participer à cette course effrénée à la consommation. Et si le véritable chic, c’était de dénicher un trésor parmi les rejetés, de trouver sa perle rare dans un océan d’invendus ?

Un pied de nez aux préjugés

On entend déjà les puristes et les accros du label se moquer de l’idée de chiner dans les bacs des invendus pour trouver leur prochaine crème de jour. Mais en réalité, cette démarche est plus punk rock qu’il n’y paraît. C’est un doigt d’honneur aux normes de consommation, un refus de se plier aux dictats du marketing.

En se baladant entre les rayons de cette boutique temporaire, on se rend compte que le vrai pouvoir, c’est de choisir. Choisir de ne pas être un simple consommateur, mais un acteur du changement. De montrer que la beauté n’est pas une question de prix, mais de choix.

Bordeaux secoue le cocotier de la beauté

Et à tous ceux qui pensaient que la ville n’était bonne qu’à produire du vin, cette initiative prouve qu’elle a bien d’autres tours dans son sac. C’est la preuve que l’on peut être à la fois beau, responsable et économiquement malin.

Et si cette petite révolution de la beauté à prix cassé nous enseignait quelque chose, c’est peut-être que le changement commence là où on s’y attend le moins. Dans une petite boutique bordelaise, où le luxe se mesure non pas en euros, mais en impact et en conscience.

Alors, la prochaine fois que vous passerez devant une parapharmacie, demandez-vous : et si le vrai trésor, c’était les invendus ?

Pierre François

Pierre François

Pierre François

Pierre François

Auteur / Economiste / Sociologue

👔 Sociologue et Chercheur
📍 Basé à Paris | Spécialiste en sociologie économique et sociologie de l’art
🎓 Formé à l’École Normale Supérieure et à l’Institut d’Études Politiques de Paris
🤝 Dirige des projets de recherche centrés sur le capitalisme et l’assurance
🌍 Intéressé par les liens entre économie, culture et société
💼 A publié sur des thèmes variés liés à l’économie et à l’art
📸 #Sociologie #Économie #Culture