Quand la lumière s’éteint, c’est le bordel
Dimanche matin à Bordeaux, alors que la ville baignait encore dans la douce torpeur d’un week-end ensoleillé, le chaos s’est invité sans crier gare. Imaginez un peu : vous êtes peinard, café à la main, quand tout à coup, paf ! Plus rien. 120 000 foyers sans électricité, un blackout digne d’un film post-apocalyptique. Merci qui ? Merci un court-circuit au poste électrique de Floirac.
Bloqués, frustrés, mais créatifs
Matthieu, un local de l’étape, voulait juste acheter du pain. Résultat ? Coincé entre une grille rebelle et une porte automatique qui refuse de coopérer. Comme lui, des milliers de Bordelais se sont retrouvés pris au piège de leur propre maison, ou pire, en extérieur, essayant de déchiffrer la situation avec le sérieux d’un Sherlock sous acide.
Et les transports dans tout ça ? Un vrai sketch. Le tramway immobile, les feux rouges en vacances, et des voitures jouant à « qui osera passer le premier ? » dans les rues désertées de la ville. On parle de sécurité, mais là, c’était plutôt chaque homme pour soi.
Des retards, des annulations et une piscine fermée
La SNCF, jamais en reste, annonce des retards en cascade. « Pas de signalisation, pas de train », clame une porte-parole avec un détachement olympique. Pendant ce temps, à la piscine Galin, c’est la débandade : pas de filtration, pas de natation. Les nageurs du dimanche ont dû ronger leur brasse ailleurs.
Un mystère électrique à résoudre
Pourquoi un tel chaos? Pas de tempête, pas de sabotage, juste une bonne vieille défaillance technique qui laisse Jérôme Rieu de RTE et son équipe gratter la tête. C’est comme un mauvais tour de magie : tout disparaît, mais le magicien oublie de ramener le lapin.
Ce qui frappe, c’est cette réalisation soudaine de notre dépendance à l’électricité. Un simple court-circuit et voilà une métropole qui titube, des vies mises entre parenthèses, et la preuve, s’il en fallait une, que notre monde hyperconnecté tient parfois à un fil, littéralement.
La leçon du jour ?
Peut-être qu’il est temps de repenser notre rapport à l’énergie, de s’interroger sur la fragilité de notre quotidien. Ou peut-être, plus simplement, de se préparer au prochain épisode de « Bordeaux dans le noir » – parce que, soyons honnêtes, il y aura une prochaine fois.
Alors, à tous les Bordelais, stockez ces bougies et ces bonnes vieilles lampes de poche. Parce que visiblement, à Bordeaux, même le courant prend des RTT.