À Bordeaux, c’est pas seulement du pinard, mais aussi des expériences qui tournent vinaigre
Bordeaux, cette belle endormie, réputée pour ses châteaux et ses grands crus, nous sert cette fois une cuvée moins prestigieuse. On parle de « nages forcées » et non, ce n’est pas une nouvelle technique de vinification, mais des expérimentations sur des rongeurs qui frisent le roman de H.G. Wells. Selon One Voice, des souris barbotent dans des conditions déplorables au sein du Neurocentre Magendie. Imaginez ces petites bêtes, nageant à l’infini, jusqu’à ce que l’épuisement les gagne. C’est un peu comme votre marathon Netflix du dimanche, sauf que personne ne vous noie dans votre canapé.
L’éthique, ce vieux papier peint décollé des murs de la science
L’Inserm se défend avec des chiffres et des faits plus secs qu’un Sauvignon blanc. Ils parlent de trois fuites d’eau sans noyade de souris, aucun animal n’ayant été électrocuté malgré les problèmes de climatisation. Là, on pourrait presque entendre la musique de Mission Impossible, sauf que Tom Cruise est remplacé par des scientifiques en blouses blanches.
Le grand écart entre progrès et tradition
Il paraît que ces tests serviraient à combattre la dépression humaine. C’est louable, mais à l’ère de l’IA, pourquoi s’obstiner avec des méthodes qui semblent sorties d’un épisode de Stranger Things? Muriel Arnal, présidente de One Voice, pousse un coup de gueule pour des méthodes plus 21ème siècle, moins Edison et ses ampoules.
La transparence, plus rare que les éditions originales de la Pléiade
One Voice n’est pas seulement en croisade contre les méthodes, mais aussi contre le mur du silence. Les laboratoires semblent plus verrouillés que votre compte Snapchat après une soirée un peu trop arrosée. Rapports d’inspection? Il faut plus qu’un simple please pour les obtenir.
L’appel à l’action ou comment changer le script
Entre pétitions et courriers aux grands pontes, One Voice ne veut pas seulement secouer le prunier, mais carrément le déraciner. La demande est claire : pas moins qu’une révolution dans la manière de mener les recherches. Et pourquoi pas? Si Bordeaux est capable de se réinventer à chaque millésime, pourquoi pas ses laboratoires?
À la fin de la journée, ce qui ressort, c’est un désir ardent de progrès qui respecte autant nos ambitions scientifiques que nos compagnons à quatre pattes. C’est peut-être là, dans cette quête d’équilibre, que Bordeaux pourrait trouver sa prochaine renommée. Alors Bordeaux, on évolue, ou on reste accroché à des pratiques qui sentent le renfermé? On est en 2024, après tout, et même les souris méritent mieux que des bocaux comme horizon.