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par | 21 Mar 2024 à 08:03

Ryanair joue à « Qui perd gagne » à Bordeaux

Temps de lecture : 2 minutes Dans le dernier épisode de la saga entre Ryanair et Bordeaux, les enjeux volent plus bas que les tarifs de la compagnie. Entre accusations et fierté locale, découvrez comment un simple "différend commercial" se transforme en un véritable bras de fer aérien.
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Un air de déjà vu

C’est la dernière saga qui secoue notre douce France, et plus précisément Bordeaux, cette belle endormie qui ne demandait rien à personne. Ryanair, oui, la même compagnie aérienne qui transforme un vol en brocante volante, menace de plier bagage de l’aéroport de Bordeaux. Motif ? Un « différend commercial ». Autrement dit, la romance entre Ryanair et Bordeaux est au bord du crash.

La révolte des tarifs

Si Ryanair était un personnage de sitcom, ce serait le colocataire pénible qui mange votre nourriture et ne paie jamais le loyer. Leur dernier coup de théâtre? Se plaindre des coûts opérationnels. On parle ici d’une entreprise dont la politique de prix a plus de niveaux qu’un jeu de Tetris. Mais attendez, ne sortez pas vos violons trop vite. Bordeaux ne se laisse pas faire, avec une réponse qui s’apparente à un « c’est la porte, elle est par là ».

Le ballet des accusations

Voilà où le bât blesse : Ryanair ne veut pas juste une réduction, ils veulent le buffet gratuit, le tout servi sur un plateau. Et Bordeaux, dans un élan de dignité qui force le respect, semble dire : « On n’est pas dans une brocante ici! ». Ce qu’on assiste, mes chers lecteurs, c’est à un vieux western moderne: deux entités face à face, le doigt sur le détenteur de tarifs.

Alors, quelles conséquences pour nous, pauvres mortels juste désireux de s’envoler sans vendre un rein? Eh bien, c’est compliqué. D’une part, l’absence de Ryanair pourrait signifier des vols plus chers. D’autre part, cela pourrait forcer d’autres compagnies à se montrer plus compétitives. Un peu comme quand votre bar préféré est fermé, et que vous découvrez un nouveau spot encore meilleur.

L’art délicat du compromis

Dans cette bataille aérienne, le compromis semble aussi lointain que la propreté dans les avions Ryanair. Mais rêvons un peu. Imaginons un monde où les compagnies aériennes et les aéroports travaillent main dans la main pour le bien-être des voyageurs. Oui, je sais, et si on y ajoute des licornes, c’est parfait.

Et moi dans tout ça ? Je reste scotché à cette telenovela des temps modernes, popcorn en main, attendant de voir qui flanchera le premier. En attendant, je vais peut-être commencer à regarder les billets de train, qui sait, c’est peut-être là que réside la vraie aventure.

Alors, Bordeaux, Ryanair, si vous nous écoutez, souvenez-vous que dans ce monde de géants, ce sont souvent les petits qui se retrouvent écrasés. Et dans cette histoire, les petits, c’est nous. Faites la paix, pas la guerre des prix.

gcope

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